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L’essentiel de l’actu de la semaine dernière Florian D’Agostini, Analyst, 2018-07-16

Une réunion de l'OTAN sous haute tension. 

Cette semaine, du côté de Bruxelles, que cela soit dans les rues ou sur le ring, tout le monde avait compris qu’un événement important avait lieu dans la capitale. Le président américain est en effet arrivé en grande pompe mercredi en Belgique pour un sommet de l'OTAN au parfum de poudrière alors que les distorsions mondiales sont à leur comble. 

Finalement, post-réunion, nous pouvons considérer que les dégâts sont limités, du moins pour l'instant. En effet, l'Europe est prête à faire des efforts financiers pour sa défense et les Etats-Unis semblent toujours prêts à soutenir leurs alliés historiques. Cela étant, concernant la défense commune européenne, les exigences de Donald Trump ne semblent pas réalisables du jour au lendemain. Pour contextualiser avec un exemple parfait, l'Allemagne dépense, à ce jour, 1,3% de son PIB dans sa défense. Si ces dépenses devaient atteindre 2% du PIB (comme mentionné dans un accord théorique signé avec Barack Obama), il faudrait une hausse des dépenses de ... 25 milliards d'euros. En étant objectif et un minimum rationnel, on comprend rapidement que plusieurs années seront nécessaires. 

Hormis donc ces distorsions militaires, à court-terme, peu de nuage à l'horizon ... même si l'on sait qu'avec Donald Trump, l'orage gronde toujours. Un pays a récemment fait les frais du caractère lunatique du président américain : l’Allemagne. En effet l’ex magnat de l’immobilier a réussi dans la même semaine à ouvrir la porte aux constructeurs allemands sur le sujet commercial et à critiquer l’état fédéral dont il juge les relations avec la Russie beaucoup trop étroites. Allez comprendre ...Les Allemands peuvent s’estimer heureux de leur sort au vu des critiques de Donald Trump sur Theresa May dont il a fustigé le manque d'audace dans le dossier du Brexit. Le président américain est allé très loin, menaçant de ne traiter qu'avec l'Union Européenne au niveau commercial, excluant de fait le Royaume-Uni. Fort heureusement pour le royaume de la reine Élisabeth, la versatilité a du bon, le président repartant de Londres avec un quasi accord commercial. 

Que cela soit la Chine, l’Union Européenne ou le Royaume-Uni, la technique est toujours là même : des menaces, un scénario catastrophique proposé, des négociations, ... en bref la stratégie d’un homme d’affaires chevronné. 

Et pendant ce temps-là ...

 

  • la coupe du monde 2018 est terminée
  • Sanofi se retrouve dans un scandale de pollution en France 
  • la valse des ministres britanniques se poursuit 
  • la Chine participe à des manœuvres militaires avec ... la Russie et ses alliées

A suivre ...

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