L’essentiel de l’actu de la semaine dernière Florian D’Agostini, Analyst, 2018-07-02

Quelques indicateurs macroéconomiques américains minés par le spectre d'une guerre commerciale.

Alors que le PIB américain est ressorti cette semaine en hausse de 2% contre un consensus de 2,2%, il faut noter que les indices de confiance domestique commencent à être pénalisés par les échauffourées commerciales récentes. A titre d'exemple, l'indice de confiance des consommateurs américains (mesuré par le Conference Board) pour juin est ressorti à 126,4 contre 128,1 initialement attendu. Même tendance du côté de l'Université de Michigan où la dernière publication était de 98,2, soit un point sous le consensus. Cette ambiance morose autour de la situation actuelle est, bien entendu, à mettre au crédit de Donald Trump et de sa politique extérieure.

Cela étant, fort heureusement, le dynamisme de l'économie américaine permet pour l'instant de contrebalancer ce pessimisme ambiant. C'est notamment du côté de l'activité manufacturière que les chiffres sont spécialement bons. Cela s'est vu cette semaine avec la publication du PMI de Chicago à 64,1 contre un niveau de 62,7 un mois auparavant. Dans la région de Dallas, l'indice d'activité manufacturière est même ressortie 9 points au-dessus du consensus à 36,5.

De toute évidence, le président américain joue avec malice pour sa politique actuelle puisqu'il se base sur une économie très solide, un marché du travail proche du plein emploi et la puissance de ses sociétés domestiques "systémiques". Attention cependant de ne pas se bruler les ailes car, comme cela s'est vu cette semaine, la volatilité sur des marchés aux valorisations quelque peu tendues peut être rapidement problématique.

Et pendant ce temps-là ...

• L'Union Européenne trouve enfin un accord sur la gestion des migrants.
• L’indice « PCE Core US » atteint 2% en mai soit le niveau « target » de la FED
• 133 hommes politiques ont été assassinés au Mexique depuis le début de la campagne présidentielle qui se tenait ce week-end.
• Le Brexit a déjà coûté 4 milliards de pertes uniquement pour la France.
• Angela Merkel continue de subir la furie de son ministre de l’intérieur.
• Post-Vienne, l'OPEP reste sous pression.

A suivre ...

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