logo-weekly-review-bis-small.png

L'essentiel de l'actu de la semaine dernière Florian D'Agostini, Analyst, 2018-04-30

L'économie britannique en panne sèche 

Cela n'est plus un secret. Depuis juin 2016 et l'annonce du Brexit, l'avenir de l'économie britannique ne s'écrit qu'en pointillé et chaque nouveau rapport sur l'activité économique fait craindre le pire aux institutions du pays. Le premier trimestre 2018 ne déroge pas à la règle. Avec une progression du PIB estimée à 0,1% pour les trois premiers mois de l'année 2018, le Royaume-Uni fait face à sa croissance économique la plus faible depuis 2012. Alors que beaucoup d'analystes se demandaient si la Banque d'Angleterre allait de nouveau rehausser ses taux au mois de mai, il parait aujourd'hui peu probable au vu de ces chiffres que l'on assiste à une poursuite de la normalisation de la politique monétaire. 

Cependant, pourquoi est-ce que l'activité est aussi faible en ce début d'année ? Deux camps s'opposent : les plus optimistes diront qu'il y a des effets temporaires liés aux conditions climatiques difficiles et qui ont entrainé un ralentissement d'activité dans certains secteurs comme la construction au T1 (activité en baisse de 3,3%). A l'opposé, les plus objectifs souligneraient que ce faible PIB trimestriel est la conséquence d'un ralentissement des services dans leur globalité (ce qui est particulièrement un problème pour une économie qui en dépend à hauteur de 80% !). Ventes au détail, restauration, activités culturelles, … Tous ces secteurs semblent indiquer des phases de ralentissement. 

Enfin, il ne faut pas sous-estimer l'impact d'une baisse des investissements par les entreprises privées qui sont réticentes à prendre des paris pour le court/moyen terme alors que le Brexit reste une énorme épée de Damoclès. 
Bien que nous n'aurons la confirmation de tous ces chiffres que d'ici quelques semaines, les réactions sur le marché ne se sont pas fait attendre après ces données macroéconomiques. L'exemple le plus "violent" est peut-être la dépréciation du GBP de plus de 1% contre euro. En bref, vous l'aurez compris, une sortie du Vieux Contient a des conséquences, et pour l'instant le Royaume-Uni en paie le prix fort ... 

Et pendant ce temps-là ... 

  • Le dollar continue sa tentative de rebond
  • Mario Draghi reste droit dans ses bottes 
  • La Corée du Nord et la Corée du Sud se rapprochent 
  • L'accord iranien sur le nucléaire est en péril 
  • Les GAFA impressionnent le marché
  • Les résultats du T1 2018 sont pour l'instant de bonne facture 

A suivre ...


DISCLAIMER: Cette publication ne doit en aucun cas être assimilée à une offre en vue d’acquérir/vendre un produit financier ou à une quelconque activité de démarchage ou de sollicitation à l’achat ou à la vente de produit de gestion ou d’investissement. Toutes les informations publiées ici ne sont fournies qu’à titre de description et ne constituent en aucun cas des conseils de placement. Cette publication ne peut en aucun cas constituer une base primaire à des investissements.



Welk type belegger bent u ?

Wat is uw woonplaats ?

Wat is uw woonplaats ?