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L’essentiel de l’actu de la semaine dernière Florian D’Agostini, Analyst, 2018-09-17

Une semaine chargée d'histoire

Il y a dix ans, le 15 septembre 2008, Lehman Brothers se déclarait en faillite à l’aube de ce qui allait être la pire crise financière de l’histoire. A l'heure où les ex-employés de la banque d’investissement fêtent l'anniversaire de ce triste évènement, beaucoup se demandent si une telle contagion bancaire pourrait de nouveau concerner l'économie mondiale aujourd'hui et surtout quels sont les potentiels risques à surveiller à court-moyen terme ? Ces questions sont d'autant plus intéressantes à l'heure où les banques centrales désamorcent actuellement les munitions utilisées depuis 2008.

Un secteur bancaire renforcé, la dette mondiale sous surveillance.

Avec une hausse de plus de 1500 milliards de dollars des fonds propres des banques à l'échelle mondiale, notamment conséquence de l'évolution de la règlementation, il serait injuste de dire qu'aujourd'hui le secteur n’est pas plus robuste qu'il y a dix ans. Néanmoins, individuellement, certains cas spécifiques comme Deutsche Bank n'en restent pas moins alarmants, d’une part pour leurs fragilités mais également pour leurs expositions systémiques.

Cela étant, le point principal qui inquiète aujourd'hui certains économistes est le niveau important de la dette à l'échelle mondiale, conséquence de politiques monétaires ultra-accommodantes post-crise (taux très bas et rachats massifs d’actifs). Un chiffre peut donner le vertige : en 2001, la dette publique et privée représentait 61% du PIB mondial, en 2008 100% et aujourd’hui ... 225%. Bien entendu, il faut prendre en compte l'influence de la Chine dans ces chiffres mais cela n'enlève en rien l'importance du sujet actuellement. Aujourd'hui, ce qui inquiète n'est pas réellement une nouvelle crise imminente mais plutôt la potentielle capacité des Etats à s'unir pour faire face à une nouvelle secousse mondiale. Cela est d’autant plus vrai à l'heure où le populisme et la guerre commerciale divisent le monde. En attendant, les banques centrales continuent de faire le nécessaire pour sortir graduellement des politiques non conventionnelles de ces dernières années.

Mario Draghi, toujours prudent.

 C'était la réunion de rentrée pour la BCE jeudi dernier. Comme attendu, les taux sont restés inchangés et la politique monétaire reste accommodante. La petite surprise de la BCE est venue de l'abaissement des prévisions de croissance de la zone euro de 10 bps pour cette année et l'année prochaine. Quant à l'inflation, la tendance est toujours fixée à 1,7% pour 2020. La veille, la publication du Livre Beige de la FED est restée sans saveur spéciale. L'économie est forte mais les tensions commerciales inquiètent. Quant à l'inflation, l'heure n'est pas encore à la fête, pour preuve la publication décevante de l'Indice des Prix à la consommation cette semaine.

Et pendant ce temps-là ...

  • Apple fait le « show »
  • BMW rappelle 140 000 modèles en Chine
  • Le pétrole joue au yo-yo

 A suivre ... 

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