Le sujet de la durabilité est incontestablement d’actualité. Ce sujet est d’envergure mondiale et touche à tous les pendants de notre vie, dont l’économie.
Depuis l’adoption, par l’Union Européenne, de la taxonomie intégrant les critères ESG (Environmental, Social and Governance), le sujet de l’économie durable est encore davantage sur le devant de la scène qu’auparavant.
Ces critères ESG sont censés permettre de classifier les investissements en trois types d’investissement :
Pure Capital S.A. surveille actuellement une série d'informations liées au développement durable et travaille activement à l'amélioration de la surveillance et de la communication de ces informations.
Cependant, la société considère que ses politiques et procédures ESG existantes sont proportionnelles et adaptées aux stratégies d'investissement des fonds gérés. Bien que Pure Capital S.A. n'ait pas l'intention de prendre en compte les PAI (Principal Adverse Impacts), la Société a pour objectif d'améliorer continuellement son approche ESG, de revoir périodiquement son état de préparation pour prendre en compte les PAI et de continuer à surveiller les développements réglementaires et les orientations relatives à ces PAI.
De nombreuses visions se télescopent quant aux critères à prendre en compte ainsi qu’à leur interprétation.
L’exemple du constructeur de voitures électriques peut parfaitement illustrer les différentes approches. Cet investissement peut être considéré comme ayant un objectif durable, la conception de voitures n’émettant ni dioxyde de carbone ni gaz à effet de serre. Selon un autre angle d’approche, l’importance sera donné à la production extrêmement polluante des divers composants de voitures électriques. Deux visions diamétralement opposées qui mettent en exergue la nécessité pour le législateur de poser des critères objectifs de classification.
Ce manque de critères objectifs est également à la base du phénomène de greenwashing qui a envahi la Place financière ces dernières années. N’ayant pas à suivre de critères objectifs, chiffrés ou précis, de nombreux investissements ont été repris comme article 8 ou 9 et se sont révélés, après analyse, comme ne répondant pas aux attentes des investisseurs en terme d’ESG.
La seconde raison qui a motivé la décision de Pure Capital à ne pas implémenter les critères ESG dans notre gestion repose sur nos valeurs. Nous sommes intimement convaincu que le défi de la durabilité va bien au-delà de ces critères encore flous.
Le défi de la durabilité est vaste et tentaculaire. Il passe par des mesures claires et précises des législateurs nationaux et européens, par un plan à long terme qui nécessiterait des gestes forts des politiques, par des plans ambitieux pour soutenir la recherche et le développement de nouvelles technologies (fission nucléaire, fusion nucléaire, biocarburants, centrales de récupération de carbone,…).
Ce sont ces valeurs et ces idées que nous voulons mettre à l’honneur dans notre politique d’investissement. Nous ne souhaitons pas nous limiter aux critères ESG mais nous voulons une politique à long terme, qui soit authentique, honnête, transparente et indépendante.